Auteur / Autrice : | Pierre Louis Coudray |
Direction : | Catherine Maignant, Catherine Denys |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littérature anglaise et anglo saxonnes |
Date : | Soutenance le 03/02/2018 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2018-2021) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études en civilisations, langues et littératures étrangères (Villeneuve-d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Hervé Drévillon |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Maignant, Catherine Denys, Hervé Drévillon, Thomas Bartlett, Edmond Dziembowski, Yann Bevant | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Thomas Bartlett, Edmond Dziembowski |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse est une étude chronologique de la présence militaire irlandaise en France sous l’Ancien Régime associé à une analyse du mythe de la Brigade Irlandaise au XVIIIe siècle. En s’appuyant sur des sources primaires, dont certaines sont inédites, les quatre premiers chapitres proposent un cadre historique de la communauté militaire irlandaise et de l’acculturation progressive, mais parfois difficile, de ses membres. Le premier chapitre se concentre sur les écrits de l’élite française et de la littérature populaire d’Angleterre face aux Irlandais lors de la « Guerre des trois rois », tandis que le deuxième se penche sur l’image des soldats irlandais dans la presse des deux côtés de la Manche à la même période. Le troisième explique comment ces hommes sont devenus au fil du temps une troupe reconnue par ses pairs dans l’armée royale, tandis que le quatrième explore les stratégies mises en place par les militaires irlandais et leurs familles pour intégrer la société d’accueil. Ces deux chapitres montrent également le déclin de la présence effective d’Irlandais dans la Brigade. La question de la mémoire de la bataille de Fontenoy est au coeur du cinquième et du sixième chapitre qui étudient minutieusement la part des Irlandais dans la journée du 11 mai 1745 et le rôle des écrits du XIXe siècle dans la naissance d’une identité militaire proprement irlandaise. L’étude se focalise sur des sources contemporaines des faits pour le premier et des documents anglais, français et irlandais datant du XIXe siècle pour le second.