Thèse soutenue

Communication de l’État en contexte de crise financière internationale. : Le cas des crises : krach boursier de 1987, crise asiatique de 1997-1998, subprimes en 2007-2008
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Auteur / Autrice : Mathieu Fusi
Direction : Isabelle Pailliart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'Information et de la Communication
Date : Soutenance le 26/10/2018
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe de recherche sur les enjeux de la communication (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Stéphane Olivesi
Examinateurs / Examinatrices : Benoit Lafon
Rapporteurs / Rapporteuses : Caroline Ollivier-Yaniv, Pierre Leroux

Mots clés

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Résumé

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Les « crises financières internationales » sont des événements forts qui remettent en cause l’ordre du secteur financier tout en impactant le reste de la société, notamment aux niveaux économique (baisse des crédits par exemple) et social (chômage par exemple). Elles présentent donc l’intérêt de situer clairement les valeurs et les normes que l’État et ses représentants défendent lorsque ceux-ci communiquent sur ces « crises ». Notre recherche s’appuie sur les activités de communication des membres de l’exécutif (les ministres et le Président de la République) pendant le « krach boursier de 1987 », la « crise asiatique de 1997-1998 » et la « crise des subprimes de 2007-2008 ». Il existe en effet un lien symbolique entre les activités de communication des membres de l’exécutif et la communication de l’État. Les ministres et le Président sont légitimes pour incarner l’État et le faire agir au travers de leurs activités communicationnelles. À partir de ce lien, il est possible de comprendre le rôle de la communication de l’État pendant une « crise financière internationale ». Cette thèse interroge la participation de la communication étatique au gouvernement de la société française. Elle porte également sur les rapports de collaboration et de concurrence que les représentants de l’État entretiennent, par l’intermédiaire de la communication, avec des acteurs différents – comme les journalistes ou les acteurs politiques d’autres États – participant à la construction d’une « crise ». En somme, notre recherche propose d’inclure la communication de l’État dans des logiques de domination et de rapports de force.