Thèse soutenue

De la perception du risque d'inondation aux propositions d'adaptation en territoire de côtes basses densément peuplées : le cas de la communauté urbaine de Dunkerque

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Auteur / Autrice : Nicolas Verlynde
Direction : Hervé FlanquartAntoine Le Blanc
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 23/11/2018
Etablissement(s) : Littoral
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Territoires, Villes, Environnement & Société (TVES) - Territoires- Villes- Environnement- Société / TVES
Financeur : Hauts-de-France. Conseil régional - Pôle métropolitain de la Côte d'Opale
Jury : Président / Présidente : Catherine Meur-Férec
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Flanquart, Antoine Le Blanc, Lydie Goeldner-Gianella, Patrick Pigeon, Marie-Hélène Ruz
Rapporteurs / Rapporteuses : Lydie Goeldner-Gianella, Patrick Pigeon

Résumé

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L'inondation est l'un des principaux risques d'origine naturelle dans le monde. Face à ce risque amplifié par le changement climatique, penser les stratégies de gestion est devenu fondamental, particulièrement sur les côtes basses. La perception du risque, notion complexe renvoyant à des aspects cognitifs, sociaux, économiques et environnementaux, constitue un réel apport pour révéler les points de vulnérabilité des populations. Cette thèse porte sur l'analyse de la perception du risque d'inondation de la population de la communauté urbaine de Dunkerque. Sur ce territoire, situé sur une côte basse densément peuplée, urbanisée et historiquement concernée par l'inondation, une large enquête de perception a été menée auprès des habitants et des acteurs de la gestion du risque. Le but étant de mesurer leur perception du risque d'inondation et de mettre en évidence les différents facteurs qui l'influencent. L'enquête a été menée selon une méthodologie se situant à la croisée de plusieurs disciplines (géographie, sociologie, psychosociologie et économie). Les résultats mettent en évidence, dans la population : (1) une perception dissonante du risque d'inondation et une faible préoccupation à son sujet ; (2) des représentations spatiales du risque très différentes des officielles ; (3) l'influence de la perception du risque sur le consentement à payer pour s'en prémunir. Cette thèse fournit un apport pour les sciences cindyniques et la géographie des risques. Elle propose des adaptations pour diminuer la vulnérabilité de ces habitants face aux inondations.