Thèse soutenue

Rôles des récepteurs cannabinoïdes de type 1 dans le cortex piriforme antérieur

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Auteur / Autrice : Geoffrey Terral
Direction : Giovanni Marsicano
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 14/12/2018
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Bordeaux)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Endocannabinoïdes et neuroadaptation
Laboratoire : Physiopathologie de la plasticité neuronale (Bordeaux)
Jury : Président / Présidente : Stéphane Oliet
Examinateurs / Examinatrices : Giovanni Marsicano, Stéphane Oliet, Donald A. Wilson, Alberto Bacci, Lisa Roux
Rapporteurs / Rapporteuses : Donald A. Wilson, Alberto Bacci

Mots clés

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Résumé

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Impliquée dans de nombreuses fonctions comportementales, l'olfaction joue un rôle majeur quant à l'orientation de nos actions. Les odeurs communiquent avec le système nerveux central par l'intermédiaire de récepteurs situés dans l'épithélium olfactif du nez qui génèrent des signaux neuronaux, transmis et traités dans de nombreuses régions du cerveau. En particulier, le cortex piriforme antérieur (CPa) est une région olfactive importante impliquée dans la perception et l'intégration des odeurs. Étant donné le rôle du principal récepteur aux cannabinoïdes de type 1 (CB1) dans les fonctions sensorielles et les processus de mémoire, nous avons émis l'hypothèse que ces récepteurs pourraient moduler le traitement des odeurs dans le CPa. Pour ce faire, en combinant des approches anatomiques, électrophysiologiques et pharmacologiques, nous avons d'abord caractérisé la répartition des récepteurs CB1 et évalué leur capacité à réguler les circuits du CPa. Nous avons observé que ces récepteurs sont principalement exprimés dans les interneurones GABAergiques et que leur activation régule la transmission et la plasticité inhibitrice. Puis, nous avons cherché à déterminer le rôle et l'impact des récepteurs CB1 dans le traitement des odeurs dans le CPa. Grâce à une technique d'imagerie calcique in vivo, nous avons montré que l'altération de la signalisation des récepteurs CB1 affecte l'activité des neurones du CPa en réponse aux odeurs. En agissant très semblablement sur les circuits inhibiteurs locaux, nous avons mis en évidence que le fonctionnement physiologique des récepteurs CB1 dans le CPa est nécessaire pour le rappel d’une information olfactive apprise dans un contexte appétitif mais pas aversif. De façon générale, ces travaux permettent de mieux comprendre comment les récepteurs CB1 modulent les processus olfactifs dans le CPa.