The role of structural brain features on resting-state functional organization : a large-scale computational study in mice
Auteur / Autrice : | Francesca Melozzi |
Direction : | Christophe Bernard, Victor Jirsa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 18/12/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des neurosciences des systèmes (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Daunizeau |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Daunizeau, Petra Ritter, Maria Victoria Sanchez Vives | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Petra Ritter, Maria Victoria Sanchez Vives |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Il est possible d’aborder l'organisation fonctionnelle du cerveau en modélisant le cerveau comme un système dynamique, ce qui permet d'étudier comment l'architecture fonctionnelle dépend du squelette structurel sous-jacent. En combinant approches expérimentales et théoriques chez la souris, nous avons étudié de façon systématique comment le connectome structurel contraint le connectome fonctionnel.Dans une première partie nous avons généralisé à la souris le logiciel open source The Virtual Brain (Sanz-Leon et al., 2013, Melozzi et al., 2017).En utilisant les données d'IRM de diffusion (IRMd) de 19 souris, nous avons virtualisé leur cerveau pour générer un signal BOLD in silico que nous avons comparé aux données d'IRM fonctionnelle enregistrées chez les mêmes souris pendant la veille passive. Nous montrons que les prédictions du modèle basé sur le connectome dépendent strictement de la structure du réseau (Melozzi et al., en révision). Nous démontrons que les variations individuelles définissent une empreinte structurelle spécifique ayant un impact direct sur l'organisation fonctionnelle des cerveaux individuels. Ces résultats démontrent l’existence d’un lien causal entre le connectome structurel et le connectome fonctionnel.Finalement, nous confirmons certaines de nos conclusions en utilisant l’approche inverse: nous avons étudié s’il était possible de déduire le connectome structurel à partir du connectome fonctionnel en utilisant la méthode d'inférence Bayésienne (Melozzi et al., en préparation).Nos résultats aux futures études testant la causalité entre structure et fonction, au niveau du cerveau entier individuel, en conditions physiologique et pathologique