Auteur / Autrice : | Any Alejandra Beltran Anzola |
Direction : | Roland Sambuc, Marie-José Gervoise-Boyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie humaine. Recherche clinique et santé publique |
Date : | Soutenance le 15/11/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de santé publique (Marseille) - CERESS |
: Hôpital Saint-Joseph (Marseille) | |
Jury : | Président / Présidente : Gérard Bréart |
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Bréart, Françoise Vendittelli, Geneviève Bovero, Catherine Gire | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Vendittelli |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’Assistance Médicale à la Procréation est considérée comme une solution thérapeutique en cas d’infertilité. Au-delà des questions économiques et éthiques qui sont soulevées au niveau de la société, l’impact sur la santé des enfants nés grâce à ces techniques pose de nombreuses questions. En effet, ces techniques ont été introduites chez l’homme sans aucun essai clinique ni aucune évaluation sur les effets à long terme sur la santé.Dans ce travail, nous présentons trois études réalisées à partir d’une cohorte de plus de 3000 enfants (singletons et jumeaux) constituée depuis 1994 au sein du service de médecine et de biologie de la reproduction de l’Hôpital Saint Joseph à Marseille. Nous avons évalué différents indicateurs de la santé périnatale (la prématurité, le faible poids et la macrosomie à la naissance, l’hypotrophie et l’hypertrophie pondérales par rapport à l’âge gestationnel et les anomalies congénitales), chez des enfants conçus à partir de différentes techniques : fécondation in vitro classique, fécondation in vitro avec micromanipulation, fécondation après transfert d’embryon congelé et fécondation après vitrification et réchauffement ovocytaire.Nos résultats ont suggéré que l’Assistance Médicale à la Procréation, quelle que soit la technique mise en œuvre, était associée à des problèmes de santé chez les enfants nés grâce à ces techniques. Il est nécessaire de continuer à développer des systèmes de surveillance visant à rendre plus performant le suivi de l’état de santé à long terme des enfants concernés, d’autant plus que de nouvelles techniques et procédés continueront à être développés.