Thèse soutenue

Les pratiques langagières d'élèves alloglottes nés en France : obstacles, appuis et leviers pour la maîtrise de la langue de scolarisation

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Auteur / Autrice : Karima Gouaïch
Direction : Fatima Chnane-Davin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Date : Soutenance le 20/12/2018
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Université Aix-Marseille. Apprentissage, didactique, évaluation, formation
Jury : Président / Présidente : Caroline Ladage
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Groux, Jean-Paul Narcy-Combes

Résumé

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Ce travail de recherche s’attache aux pratiques langagières d’élèves alloglottes nés en France. Son objectif est double. D’une part, il vise à étudier les pratiques langagières de ces élèves à partir de leurs compétences plurilingues et pluriculturelles et de leur exposition au français à la maison, dans une approche comparative avec des élèves allophones. D’autre part, il prétend identifier les représentations, ainsi que les choix et les actions didactiques, des professeurs de l’école primaire lorsqu’ils sont chargés d’enseigner la langue de scolarisation à ces élèves. La problématique de cette étude porte sur l’influence des pratiques langagières des élèves alloglottes nés en France sur les représentations, les choix et les actions didactiques des professeurs en éducation prioritaire (EP). Deux hypothèses en découlent : la surreprésentation des élèves alloglottes en EP conduit les professeurs à surestimer leurs difficultés langagières ; l’épistémologie pratique du professeur et les dispositions langagières des élèves alloglottes agissent sur l’action didactique conjointe en EP. Le terrain de l’étude regroupe dix-huit classes de cours préparatoire (CP) et de cours moyen 2e année (CM2) de l’EP et hors de l’EP, soit 417 élèves et 18 professeurs au total. Les pratiques langagières des alloglottes nés en France sont examinées parallèlement à celles des allophones au niveau du contexte (EP/hors EP) et du niveau de classe (CP/CM2). Il s’agit de caractériser les pratiques langagières des alloglottes nés en France et d’interroger une spécificité du plurilinguisme en EP susceptible d’influencer les représentations des professeurs.