Thèse soutenue

Rôle de la mPGES-1 dans le développement de l'inflammation chronique de bas seuil et de l'obésité
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Auteur / Autrice : Clément Pierre
Direction : Jean-Denis Troadec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 05/10/2018
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Neurosciences Cognitives (Marseille ; 2012-2024) - Société BIOMEOSTASIS
Jury : Président / Présidente : Anne Kastner
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Pierre Michel, Jean-François Landrier, Bruno Bariohay
Rapporteurs / Rapporteuses : Cédric Moro, Jean-Luc Olivier

Mots clés

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Mots clés contrôlés

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Résumé

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L’obésité est une maladie caractérisée par un apport excessif de nutriments et une dérégulation de la balance énergétique, qui sur le long terme, conduisent à des risques importants pour la santé. Cette maladie est associée à une inflammation chronique de bas seuil, au niveau d’organes périphériques et de structures centrales, mais l’inflammation du tissu adipeux semble jouer un rôle prépondérant dans le développement de cette pathologie. La prostaglandine E2 (PGE2) est un médiateur de l’inflammation dont l’expression est dérégulée au cours de l’obésité. L’étape terminale de la voie de synthèse de la PGE2 est assurée la microsomale PGES-1 (mPGES-1), dont l'expression est induite par des signaux pro-inflammatoires. Alors que la PGE2 apparait comme un médiateur faisant le lien entre obésité et inflammation chronique, le rôle de la mPGES-1 dans le développement de l’obésité est peu étudié. Dans ce contexte, nous montrons chez la souris obèse, une diminution significative de l’expression de la mPGES-1 au niveau du foie, du tissu adipeux blanc et du tronc cérébral. Nous avons montré que des souris invalidées pour la mPGES-1 (souris mPGES1-/-) développent une résistance à l’obésité induite par un régime gras. De plus, elles présentent une inflammation réduite du tissu adipeux. Ce phénotype s’explique par un maintien des dépenses énergétiques en fin de régime chez les animaux mPGES-1-/-, sans modification de l’activité du tissu adipeux brun. L’ensemble de ces résultats suggèrent que l’inhibition de la mPGES-1 contribue à enrayer l’inflammation chronique liée à l’obésité, et pourrait constituer une cible thérapeutique potentielle dans le traitement de l’obésité.