Thèse soutenue

Des formules au nom : bases pour une théorie de la sexuation chez Lacan

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Auteur / Autrice : Pedro Eduardo Silva Ambra
Direction : Laurie LauferNelson Da Silva Júnior
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie. Recherche en psychanalyse et psychopathologie
Date : Soutenance le 26/10/2017
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité en cotutelle avec Instituto de psicologia (São Paulo)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Recherches en psychanalyse et psychopathologie (Paris ; 2001-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Laboratoire : Centre de recherches Psychanalyse, Médecine et Société (Paris ; 2001-....)
Jury : Président / Présidente : Thamy Ayouch
Examinateurs / Examinatrices : Laurie Laufer, Nelson Da Silva Júnior, Thamy Ayouch, Mário Eduardo Costa Pereira, Patricia Porchat Pereira da Silva Knudsen, Christian Ingo Lenz Dunker
Rapporteurs / Rapporteuses : Mário Eduardo Costa Pereira, Patricia Porchat Pereira da Silva Knudsen

Résumé

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Cette thèse a pour but la construction des bases conceptuelles qui peuvent soutenir une nouvelle lecture de la théorie de la sexuation chez Lacan. Le texte cherche à extraire des conséquences de l’aphorisme « l’être sexué ne s'autorise que de lui-même et de quelques autres », énoncé au sein d’une description des formules de la sexuation à partir d’un dire. Nous avons élu l’identification comme méthode, dans ses incidences aux registres réel, symbolique et imaginaire. Dans le premier chapitre nous avons discuté le parallèle entre la sexuation et l’autorisation de l’analyste et l’influence de Marcel Proust dans l’approche entre l’autorisation sexuée et le groupe fait par Lacan. Une analyse de luttes pour la reconnaissance sociale de genres non-intelligibles nous a fourni un modèle de groupe précisé par Lacan comme un « réel nouvellement émergé ». Dans notre deuxième chapitre, nous avons revisité les origines des notions de signifiant (dans l’idée de constellation symbolique), grand Autre (décrit au départ comme grands Autres) et loi symbolique (et son indissociable rapport à la norme chez Lévi-Strauss), pour démontrer de quelle façon l’altérité symbolique qui localise la position du sujet sexué est plurielle et basée sur la variabilité des éléments dans un système structurel. Notre dernier chapitre a exploré le rôle central des semblables dans le processus d’assomption sexuel et l’autorisation était décrite en termes d’une précipitation – présent dans stade du miroir et dans le moment de conclure du temps logique. À la fin de la recherche, on a discuté, à partir de la notion de sinthome, la centralité de l’acte de nomination, étant celui qui noue les trois registres de la sexuation