Auteur / Autrice : | Tuan minh Nguyen |
Direction : | Dominique Vidal, Mireille Razafindrakoto |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie, démographie. Migrations et relations inter-ethnique |
Date : | Soutenance le 30/01/2017 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Economies, espaces, sociétés, civilisations : pensée critique, politique et pratiques sociales (Paris ; 2000-2019) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) |
Laboratoire : Unité de recherche Migrations et Société. UMR 8245 (CNRS). UMR 205 (IRD) (Paris et Nice ; 2014-) | |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Rodriguez |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Vidal, Mireille Razafindrakoto, Jacques Rodriguez, Christophe Gironde, Jean-Michel Wachsberger | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Gironde |
Mots clés
Résumé
La gestion du commerce ambulant est un défi dans les pays en développement en général et au Vietnam en particulier. Grâce à la combinaison entre la méthode qualitative et celle quantitative, cette recherche a montré que l’urbanisation et les insuffisances des activités agricoles ont poussé les paysans à entrer dans le commerce ambulant pour s’assurer une vie correcte. Les habitudes quotidiennes, notamment de consommation, des citadins contribuent aussi à renforcer le besoin de commerce ambulant. De plus, la recherche a également montré que le commerce ambulant est un type de commerce ancien, qui existait dès la période féodale et se maintient dans le temps présent. Actuellement, le nombre de marchands ambulants est nombreux et leurs profils sont très variés selon que le critère de caractérisation choisi est le modèle de migration, les sortes de marchandises impliquées, la façon de travailler, etc. Comparé au reste du secteur informel, le commerce ambulant a des caractéristiques notables : la plupart des marchands ambulants sont des femmes, le niveau d’activité est peu élevé et assure la survie, la participation à ce commerce est donc une contrainte plutôt qu’un choix. Le commerce ambulant est une activité commerciale à laquelle ont part toutes les couches de la société (c’est une économie populaire), cependant les autorités publiques ne lui rendent pas pleinement justice. C’est pourquoi les marchands ambulants sont en position de faiblesse dans le cadre de l’« économie de trottoir », ils sont placés devant la nécessité d’utiliser sans cesse des « tactiques » et d’exploiter les interstices socio-spatiaux pour exercer leurs activités.