Thèse soutenue

Communication de crise en phase post-accidentelle nucléaire : organisation et partage des connaissances sur le Web
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Auteur / Autrice : Antonin Segault
Direction : Ioan RoxinFederico Tajariol
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance le 09/11/2017
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) - Edition- Littératures- Langages- Informatique- Arts- Didactique- Discours - UFC / ELLIADD
Site de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....)
Jury : Président / Présidente : Laurence Balicco
Examinateurs / Examinatrices : Ioan Roxin, Federico Tajariol, Laurence Balicco, Stéphane Chaudiron, Sylvie Lainé-Cruzel
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Chaudiron, Sylvie Lainé-Cruzel

Mots clés

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Résumé

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Les accidents nucléaires majeurs constituent des crises à grande échelle, susceptibles de contaminer de large territoires pour des décennies. Les habitants de ces territoires doivent alors acquérir de nouvelles connaissances et adapter leur mode de vie pour limiter l'impact sanitaire et sociétal des radiations. Si la France a développé un plan de gestion d'une telle situation, les stratégies de communication proposées laissent peu de place au dialogue entre les autorités et les citoyens ainsi qu'aux usages du Web social. Cette thèse s'inscrit dans le cadre du projet de recherche SCOPANUM (Stratégies de COmmunication de crise en gestion Post-Accident NUcléaire via les Médias Sociaux) soutenu par le CSFRS (Conseil Supérieur Pour la Formation et la Recherche Stratégique). Elle vise à examiner le potentiel des technologies de l'information et de la communication pour la mise en œuvre d'une communication de crise plus adaptée aux situations post-accidentelles nucléaires. Après l'accident nucléaire de Fukushima Daiichi, les mesures de la radioactivité ont fait l'objet de pratiques collaboratives de collecte et d’agrégation s’appuyant sur les médias sociaux. L'étude des usages de Twitter a révélé que les modalités de diffusion de ces mesures ne sont pas adaptées aux spécificités de la situation post-accidentelle nucléaire. Sur la base de ces résultats, nous avons proposé des recommandations et un prototype d'outil logiciel pour favoriser la réutilisabilité de mesures de la radioactivité ainsi partagées. Nos travaux portent également sur les connaissances pratiques susceptibles d'aider les personnes à adapter leur quotidien à la vie dans les territoires contaminés par un accident nucléaire. Plusieurs méthodes sont présentées pour faciliter l'identification de ces connaissances et leur représentation formelle à l'aide des technologies du Web Sémantique. À partir de ces modèles, nous décrivons la conception et l'évaluation d'une application web, Ginkgo, visant à faciliter l'appropriation et le partage des connaissances en matière de radioprotection.