Thèse soutenue

Le végétarisme dans l'antiquité grecque : norme ou marginalité ?
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Auteur / Autrice : Alexandra Kovacs
Direction : Guy Labarre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 20/01/2017
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....)
Laboratoire : Institut des sciences et techniques de l'Antiquité (Besançon)
Jury : Président / Présidente : Janick Auberger
Examinateurs / Examinatrices : Janick Auberger, Christophe Chandezon, Stella Georgoudi, Véronique Mehl
Rapporteurs / Rapporteuses : Janick Auberger, Christophe Chandezon

Résumé

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L’abstinence de viande doit-elle être appréhendée comme un rejet de la norme, laquelle est définie par la participation des citoyens au sacrifice sanglant animal et à la consommation des chairs qui s’ensuit, actes civico-religieux fondamentaux ? L’historiographie actuelle considère que si la vie civique se structure et se reconnaît autour de la mise à mort de l’animal et de sa consommation, alors la place des citoyens refusant la consommation de viande ne peut être que marginale. En s’appuyant sur l’ensemble des sources littéraires de la période antique (VIe siècle av. J.-C.-Ve ap. J.-C.), cette thèse, loin de confirmer cette analyse, révèle une situation plus complexe. L’abstinence de viande s’affirme en effet comme un marqueur identitaire qui laisse apparaître clairement la pluralité normative de la pratique, modulable en fonction des acteurs impliqués et/ou exclus. Ainsi, comme toute pratique alimentaire, les normes ne sont pas excluantes, et une même personne peut s’y conformer suivant le contexte dans lequel elles prennent forme. Le végétarisme ne vient donc pas entraver les devoirs du citoyen et n’entraîne pas la marginalité dans la cité