Thèse soutenue

La poétique de la fable en vers d'après les discours des fabulistes (1719-1792)
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Auteur / Autrice : Arwa Ali
Direction : Jean-Noël Pascal
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lettres modernes
Date : Soutenance le 29/09/2017
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Patrimoine, littérature, histoire (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Christian Belin
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Noël Pascal, Sylvie Requemora, Bénédicte Louvat-Molozay
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Belin, Sylvie Requemora

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse se propose de présenter et d’analyser les discours prescriptifs des fabulistes du XVIIIe siècle, en commençant par celui de Houdar de La Motte qui, dans ses Fables nouvelles, en 1719, s’est posé en adversaire admiratif de La Fontaine, inégalable poète mais moraliste très contestable. Après avoir présenté ce recueil fondateur dans le contexte de la crise générale de la poésie que connaît la France à l’heure de la Qurelle d’Homère, l’on étudie les idées de l’audacieux fabuliste, soucieux d’établir des règles pour réaliser des apologues en vers qui soient conformes à l’objectif didactique qui, selon La Motte, est une priorité dans ce genre d’écrire. Quatre des successeurs de La Motte, dont les recueils sont parus de 1729 (Richer) à 1792 (Florian), ont été retenus pour examiner si cette première poétique prescriptive a été suivie ou contestée par des poètes qui s’y réfèrent forcément, comme d’ailleurs ils se réfèrent à La Fontaine, modèle écrasant qu’on se risque parfois à analyser pour percer son secret ou qu’on se contente d’admirer pour s’autoriser à ambitionner une place après lui.