Effet d'une exposition fœtale à de faibles doses de perturbateur endocrinien à activité anti-androgénique, le flutamide, sur le testicule de rat adulte.
Auteur / Autrice : | Lilia Inoubli |
Direction : | Mohamed Benahmed |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 12/07/2017 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Signalisations et réseaux intégratifs en biologie (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (Nice) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-François Michiels |
Examinateurs / Examinatrices : Mohamed Benahmed, Jean-François Michiels, Clément Jimenez, Saïd Assou, Claire Mauduit, Marc Lombes | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Clément Jimenez, Saïd Assou |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'exposition durant la vie périnatale à des perturbateurs endocriniens (PE) anti-androgéniques, induit des altérations durables du système reproducteur mâle. Si leur action a été objectivée chez l’homme et l’animal, la question du seuil de toxicité reste entière, car l’exposition environnementale correspond à de faibles doses. Ici, nous exposons in utero des rats mâles à de faibles doses de flutamide: 10 mg/kg/j ; 1; 3 doses faibles selon la définition de l'OMS 0.1; 0.01; 0.001 et 0. L'exposition fœtale induit chez l’adulte (1) des altérations morphologiques à la dose 10 mg/kg/j (diminution du poids des organes du tractus génital et une diminution du compte spermatique); (2) des altérations cellulaires à partir de 1mg (augmentation de l'apoptose des cellules germinales) et (3) des altérations moléculaires à toutes les doses testées pour MCL1, BCL2, XIAP, HSPA2, ELAVL1 et MOV10L1. Ces altérations s’intègrent dans la dérégulation de 2 voies de signalisation expliquant l’apoptose des cellules germinalesLorsque l’exposition a lieu à l’âge l’adulte dans les mêmes conditions, les effets morphologiques et cellulaires sont observés uniquement à 10mg, les effets moléculaires uniquement aux doses 10 et 1 mg. Ces effets ne sont plus observés 2 mois après l’arrêt de l’exposition. En conclusion : Nous avons (i) identifié des voies de signalisation impliquées dans le phénotype d’infertilité induite par une exposition à de faibles doses d’anti-androgène ; (ii) montré que ces voies étaient actives aux plus faibles doses testées prédisposant à une infertilité masculine programmée in utero