La bataille des esprits. L'opinion publique en France et en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale
Auteur / Autrice : | Johannes Schmid |
Direction : | Olivier Wieviorka |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire, histoire de l'art et archéologie |
Date : | Soutenance le 25/10/2017 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des sciences sociales du politique (Nanterre ; 2006-....) |
établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure Paris-Saclay (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1912-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Pieter Lagrou |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Wieviorka, Pieter Lagrou, Julian Jackson, Stefan Martens, François Robinet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Julian Jackson, Stefan Martens |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’objectif de cette thèse est de faire ressortir dans le cadre d’une comparaison historique les différences et les points communs dans l’évolution des attitudes et des comportements dans des sociétés française et belge sous l’occupation. Le focus thématique se concentre sur la perception de l’occupant, des alliés, de l’évolution de la guerre, des dirigeants politiques et du destin de la population juive, tout en distinguant entre des tendances d’opinion dans la bourgeoisie, dans les classes moyennes, chez les ouvriers et dans la population rurale. Des documents des services allemands, notamment ceux des administrations militaires, des représentations diplomatiques et des « Instituts allemands » sont la base des sources pour les pays étudiés. Nous utilisons également les analyses d’opinion des services britanniques chargés de la propagande et du renseignement. Pour la France ce sont les rapports des préfets et des forces de l’ordre de quelques départements représentatifs qui forment la base du travail, complété par des documents de la France Libre et des documents personnels comme des journaux intimes. Pour la Belgique ce sont surtout les rapports de la partie de l’administration belge restée sur place pendant l’occupation, des rapports du gouvernement belge en exil à Londres et les fonds des réseaux de renseignent travaillant pour lui.