Thèse soutenue

La Gueule et la Peau : le loup-garou médiéval en France et en Europe

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Auteur / Autrice : Quentin Vincenot
Direction : Christine Ferlampin-Acher
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littératures française
Date : Soutenance le 14/12/2017
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Centre d'Etudes des Langues et Littératures Anciennes et Modernes
Jury : Président / Présidente : Denis Hüe
Examinateurs / Examinatrices : Anne Berthelot, Myriam White-Le Goff
Rapporteurs / Rapporteuses : Claude Lecouteux, Karin Ueltschi-Courchinoux

Mots clés

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Résumé

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Vers l’an Mille, nous lisons les premières occurrences dans lesquelles le mot Werwolf cesse d’être un anthroponyme pour désigner un homme-loup. Peu de temps après « apparaît » le mot garou. Le Moyen Âge est donc une époque charnière pour l’histoire de ce monstre. S’il n’est, bien entendu, pas question d’affirmer que le loup-garou n’existait pas avant ces premières mentions, nous nous sommes posés la question de savoir si la généralisation d’une dénomination de la créature a contribué à fixer des constantes, au-delà de la diversité des manifestations particulières du monstre. La fixation d’un nom par l’écrit, qui existait sûrement déjà dans la tradition orale, a-t-elle mené à l’élaboration d’une dimension mythique du loup-garou ? En combinant le comparatisme, les études littéraires et les cultural studies, nous avons cherché, d’un côté, à déterminer les spécificités du corpus médiéval du loup-garou, dont les garous féminins semblent, a priori, absents. De l’autre, en adoptant une perspective diachronique, nous avons tenté de dégager une unité derrière la multiplicité que nous avons recensée des cas de loup-garou, de ce montre dévorant dont l’incarnation est problématique etinstable.