Thèse soutenue

Recherches sur la calligraphie sous les derniers Mamlouks : inscriptions monumentales et mobilières
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Auteur / Autrice : Carine Juvin
Direction : François Déroche
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes arabes et civilisation du monde musulman
Date : Soutenance le 09/12/2017
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Proche-Orient, Caucase : langues, archéologie, cultures (Paris)
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)
Jury : Président / Présidente : Anna Caiozzo
Examinateurs / Examinatrices : François Déroche, Anna Caiozzo, Alain Fouad George, Jean-Michel Mouton
Rapporteurs / Rapporteuses : Anna Caiozzo, Alain Fouad George

Résumé

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La calligraphie en Égypte et en Syrie à la période mamlouke en général, et singulièrement l’aspect formel des inscriptions monumentales et mobilières, extrêmement nombreuses pour cette période, demeurent sous étudiés. En se concentrant sur la fin du sultanat mamlouk (1468-1517), qui offre un corpus important et diversifié d'inscriptions monumentales et mobilières (principalement des objets et équipements militaires en métal) de qualité calligraphique, cette recherche vise à replacer ce corpus dans le contexte de la pratique et de la théorie calligraphique de la période mamlouke circassienne. Il s'agit donc d'une étude à la fois socio-historique et philologique, autant que morphologique et stylistique, s’appuyant sur une étude des différentes sources disponibles : historiques, biographiques, manuels de chancellerie, traités de calligraphie, documents de waqf, permettant de renouveler la vision de cette tradition calligraphique mamlouke. Un premier chapitre s’intéresse au milieu des calligraphes et au cadre de la pratique et de la transmission calligraphique au 15e siècle. La question de la théorie et de la terminologie des écritures est abordée dans un second chapitre. Les deux chapitres suivants sont consacrés à une étude morphologique et stylistique générale des inscriptions, puis à un cas d’étude : le complexe du sultan Qāniṣawh al-Ghawrī au Caire. Enfin, un catalogue du corpus des inscriptions sur lesquelles repose cette étude a été établi qui constitue une base de références pour l’étude de la production artistique à cette période.