Thèse soutenue

« Mon roi, ma patrie et mon département. » : le corps préfectoral de la Restauration (1814-1830)

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Auteur / Autrice : Pierre Michon
Direction : François Monnier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire, textes et documents
Date : Soutenance le 08/06/2017
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)
Laboratoire : Histoire de l'art, des représentations et de l'administration dans l'Europe moderne et contemporaine (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean-Michel Leniaud
Examinateurs / Examinatrices : François Monnier, Jean-Michel Leniaud, Pierre Boutry, Pierre Karila-Cohen, Anne-Marie Escoffier, Jean Tulard, Arnaud Teyssier
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Boutry, Pierre Karila-Cohen

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Entre 1814 et 1830, 243 préfets se succèdent au service des derniers Bourbons, Louis XVIII et Charles X, au cours des deux Restaurations, que sépare en 1815 l’épisode des Cent-Jours. Chargées de représenter le souverain dans les départements, ces personnalités sont, sauf exception, tombées dans l’oubli. De leur étude dépend pourtant la compréhension des rouages administratifs du pays et des modalités d’intervention de l’État. Les préfets incarnent peut-être mieux que quiconque la tension entre le maintien des structures administratives héritées de l’an VIII et la volonté de « renouer la chaîne des temps » avec l’Ancien Régime, tension qui est le propre de la Restauration. Tous d’ailleurs n’ont pas la même idée de la monarchie constitutionnelle et de ses institutions, dont ils sont partie prenante au cours de leur existence, que ce soit comme administrateurs, membres des assemblées locales, députés, pairs de France ou ministres ; tous n’ont pas la même idée de leurs rapports au roi, à la patrie et au département confié à leurs soins. Aussi participent-ils pleinement du règne des derniers Bourbons, que nombre de contemporains, Chateaubriand et Balzac en tête, définissent comme un temps des plus composites. Aussi donnent-ils à voir une mosaïque dont cette étude de prosopographie se veut le reflet le plus fidèle possible.