Thèse soutenue

La figure de l’espace dans le bouddhisme zen d’Henri Michaux

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Ching-yu Chen
Direction : Alain Milon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Esthétique
Date : Soutenance le 15/12/2017
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire des arts et des représentations (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Kuan-Min Huang
Examinateurs / Examinatrices : Alain Milon, Kuan-Min Huang, Shu-Ling Stéphanie Tsai, Joëlle Prungnaud
Rapporteurs / Rapporteuses : Shu-Ling Stéphanie Tsai, Joëlle Prungnaud

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Si l’ineffable est tenu pour le paradoxe emblématique dans la secte zen de la religion bouddhique, il semble que le rétrécissement du langage se manifeste dans la mesure de l’interprétation de buddhadhātu (la bouddheité ; nature de bouddha). Il est donc évident que le zen admet à la fois une lacune de langage et une sorte de mouvement permanent de phénomène entraînant ainsi, selon le terme sanskrit du bouddhisme, un sentiment de śūnyatā (la vacuité). Cette absence de la substance permanente ou ce désir d’échapper à la réalité physique nous permettrait de l’associer naturellement non seulement à l’ineffable vide chez Henri Michaux (1899-1984), mais également à ses créations issues de l’inconscient pour reconstituer un espace sacré dans son dedans. À partir de ce constat, notre recherche tente, en se focalisant sur cette dialectique entre macrocosme et microcosme, d’aborder un esprit oriental qui pourrait remonter à sa source religieuse, et s’approcher plus tard de tous les domaines esthétiques. En effet, les empreintes de la mystique orientale (hindouisme, taoïsme, bouddhisme, etc.) dans l’univers spirituel de Michaux apportent déjà un autre regard vis-à-vis de ses procédés ésotériques et nous dévoileraient même quelque chose à la fois de l’ordre de l’ineffable et de l’invisible.