Thèse soutenue

Le saxophone dans l’orchestre italien et français de la première moitié du XXe siècle

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Auteur / Autrice : Marica Bottaro
Direction : Antonio LaiAdriana Guarnieri Corazzol
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Esthétique, musicologie et créations musicales
Date : Soutenance le 21/04/2017
Etablissement(s) : Paris 8 en cotutelle avec Università Ca' Foscari Venezia (Venise, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Esthétique, musicologie et créations musicales
Jury : Président / Présidente : Jean-Marc Chouvel
Examinateurs / Examinatrices : Antonio Lai, Adriana Guarnieri Corazzol
Rapporteurs / Rapporteuses : Emilio Sala

Résumé

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La thèse se propose de vérifier la présence du saxophone dans le répertoire français et italien pour orchestre de la première moitié du XXème siècle, avec le but de confirmer la possibilité d’intégrer le saxophone à l’orchestre de façon permanente.Le choix d’étudier le répertoire pour saxophone dans l’orchestre en France et en Italie des premières décennies du XXème siècle a été fait car cet instrument, créé par Adolphe Sax, facteur d’instrument d’origine belge, a sa première diffusion sur le territoire français pendant la seconde moitié du XIXème siècle, avant de « s’expatrier » dans d’autres pays. C’est à la France donc de vanter les premières compositions pour le saxophone, et c’est au XXème siècle que cette production augmente considérablement. La France, avec son goût pour la couleur du timbre des instruments, influence l’Italie d’une façon particulière, pays où cet instrument est déjà présent au milieu du XIXème siècle, aussi grâce aux appréciations de Gioachino Rossini (qui à l’époque est à Paris), qui poussent le Lycée Musical de Bologna à acheter les produits de la maison Sax. La thèse est subdivisée en trois parties : la première, d’empreinte théorique, dédiée à la présence du saxophone dans les traités d’instrumentation et d’orchestration français et italiens, ainsi que d’autres pays des XIXe et XXe siècle ; la seconde, de caractère illustratif, dans laquelle on analyse les partitions de trois compositeurs français (Ravel, Honegger et Ibert) ; la troisième, toujours de nature illustratif, dédiée à l’étude des compositions de deux auteurs italiens (Marinuzzi et Zandonai).