Thèse soutenue

Contribution au dimensionnement d'une liaison radio sur le corps humain : étude canal et antenne à 60 GHz

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Solofo Miharisoa Sarobidy Razafimahatratra
Direction : Aziz Benlarbi-DelaïPhilippe De Doncker
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Électronique et électromagnétisme
Date : Soutenance le 14/11/2017
Etablissement(s) : Paris 6 en cotutelle avec Université libre de Bruxelles (1970-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Informatique, télécommunications et électronique de Paris
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'électronique et électromagnétisme (Paris ; 2009-2019)
Jury : Président / Présidente : Hélène Roussel
Examinateurs / Examinatrices : François Quitin, François Horlin, Julien Sarrazin
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Person, Jean-Marc Laheurte

Résumé

FR  |  
EN

L'étude au cours de cette thèse a permis d'aborder en partie les défis des communications BANs à 60 GHz. Cette fréquence présente des intérêts pour les applications BANs, principalement la réduction des interférences, la miniaturisation poussée des antennes, la large bande disponible permettant d'utiliser une technique de communication à faible consommation d'énergie. Pourtant, la forte atténuation à cette fréquence et l'influence du corps, rendent l'établissement d'une liaison BAN fiable et efficace en termes d'énergie à 60 GHz un vrai défi. Pour une analyse détaillée de canal de communication à cette fréquence, une antenne planaire a été conçue et utilisée pour des mesures sur le corps. Les mesures on-body montrent que les liaisons courtes et en conditions LOS (Line Of Sight) sont possibles à 60 GHz, les autres liaisons nécessitent le routage en multi-saut. Pour les scénarios off-body considérés, la faisabilité de l'utilisation des BANs à 60 GHz pour des systèmes de faible consommation d'énergie a été démontrée. En comparaison avec une fréquence dans la bande UWB (4 GHz), la probabilité d'interruption de communication à 60 GHz est toujours inférieure (8%) à celle à 4 GHz (15%), en respectant les standards de puissance pour les deux fréquences. Sur le plan analytique, pour franchir les difficultés de séparation antenne-canal sur le corps (ou " de-embedding "), plutôt que de considérer le gain d'antenne, une approche théorique basée sur la méthode des images complexes est présentée pour comparer deux antennes canoniques sur le corps en termes d'efficacité et de bilan de liaison.