L’anaphore résomptive nominale : saillance et argumentation. Aspects contrastifs allemand - français
Auteur / Autrice : | Laurence Babillon |
Direction : | Martine Dalmas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Soutenance le 25/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de linguistique en Sorbonne (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Gautier |
Examinateurs / Examinatrices : Daniela Pirazzini, Britta Jallerat, Hélène Vinckel-Roisin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail est consacré à l’étude contrastive du fonctionnement de l’anaphore résomptive à tête nominale (ARN) en allemand et en français. Il s’appuie principalement sur un corpus de textes journalistiques. Le journaliste est un scripteur qui, par le biais de son article, désire informer son lecteur, voire le faire adhérer à sa vision du monde. Mais il est soumis à des contraintes de place. L’ARN est un moyen linguistique de choix, car elle permet un compactage par abstraction et par généralisation des informations sous la forme d’un concept introduit par le nom-tête de l’ARN. Il en ressort que les constituants de l’ARN que sont le déterminatif, le nom-tête et son expansion, et l’ARN en soi jouent un rôle non négligeable au sein de l’énoncé et du paragraphe. Afin de rendre compte de la dimension cognitive du phénomène anaphorique, le recours à la notion de saillance permet de montrer le rôle central des ARN dans la cohérence textuelle. Ce type d’expressions anaphoriques joue en outre un rôle au niveau textuel et au niveau argumentatif. L’ARN est en effet une balise saillante au service de l’argumentation. Elle permet de structurer et d’organiser le discours, ainsi que de participer à la stratégie argumentative du journaliste.