Thèse soutenue

Collégialité catholique et synodalité orthodoxe : recherches sur l’ecclésiologie du Concile Vatican II, ses sources, sa réception et son rôle dans le dialogue entre les Églises

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Auteur / Autrice : Thomas Amphilochios Miltos
Direction : Jean-Marie SalamitoLaurent Villemin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire des religions et anhropologie religieuse
Date : Soutenance le 20/05/2017
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Autre partenaire associé à la thèse : Institut catholique de Paris
Jury : Président / Présidente : Michel Stavrou
Examinateurs / Examinatrices : Joseph Famerée, Alberto Melloni, Grigorios D. Papathomas

Résumé

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La synodalité paraît être aujourd’hui un thème très actuel, tant pour le dialogue théologique bilatéral entre les Églises catholique et orthodoxe, qu’à l’intérieur de chaque Église. Le pontificat du pape François a mis l’accent sur la synodalité et l’Église orthodoxe vient de réaliser son Grand et Saint Concile (Crète, juin 2016). Le Concile Vatican II en 1964 a promulgué la doctrine de la collégialité épiscopale (les évêques constituent un collège qui succède au collège des Douze Apôtres), doctrine qui devait rapprocher les ecclésiologies catholique et orthodoxe. Cependant, les théologiens orthodoxes ne se sont pas retrouvés dans cette doctrine. Cinquante ans après sa promulgation, on remarque par ailleurs que la mise en œuvre de la collégialité épiscopale dans l’Église catholique est plutôt limitée. Cette étude a tenté de confronter les notions de collégialité épiscopale et de synodalité épiscopale, en vue d’une compréhension commune, entre catholiques et orthodoxes, de la place des évêques au sein de l’Église entière. Partant du constat que la synodalité épiscopale, comme l’entendent les orthodoxes, ne coïncide pas avec la doctrine de la collégialité épiscopale comme elle a été formulée au concile Vatican II, le présent travail s’est penché sur les fondements de cette dernière, afin de rechercher comment la tradition commune originelle des deux Églises conçoit la synodalité épiscopale. Le retour aux sources communes, à savoir bibliques, patristiques et dogmatiques, est proposé comme la base d’une entente sur les questions du ministère épiscopal et de la synodalité des évêques. Une telle entente s’avère indispensable afin d’aborder d’autres questions controversées, notamment celle de la primauté romaine.