Espace et structure dans les Métamorphoses d’Ovide
Auteur / Autrice : | Sarah Bach |
Direction : | Sylvie Franchet d'Espèrey |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études latines |
Date : | Soutenance le 08/07/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Édition, Interprétation, Traduction des Textes Anciens (Paris, France) |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Casanova-Robin |
Examinateurs / Examinatrices : Anca-Cristina Dan | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Jouteur, Felix Mundt |
Résumé
Le rapport des Métamorphoses d'Ovide à l'espace est analysé sous les trois angles du concept (espace géométrique), de l'expérience (espace pratique) et des représentations (espace métaphorique). Le mythe cosmogonique, premier récit de l’œuvre, pose la question des frontières entre les éléments, la naissance de l'homme pose celle de leur transgression. Le texte se construit dans une tension dont l'espace est le moteur. Les Métamorphoses proposent un trajet de lecture vers Rome, jalonné d'indices d'une romanisation progressive. L'espace de prédilection du texte est alors l'espace terrestre et sa géographie. Or, cette linéarité n'est qu'illusoire. La crainte d'un retour au chaos initial est forte et l’œuvre se construit autour de l'expression programmatique de la « discors concordia » (1,433). Les êtres qui peuplent le mundus participent de cette tension. Le mythe cosmogonique a posé une ontologie spatiale. Les espaces sont des seuils où se joue l'identité des êtres, dans une ontologie en mouvement qui lie changement d'espace et changement de nature.