Auteur / Autrice : | Fotini Reraki |
Direction : | Michel Imberty |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique et musicologie |
Date : | Soutenance le 23/01/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche en Musicologie (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Chouvel |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Boudinet, Miriam Rovsing Olsen |
Mots clés
Résumé
La présente thèse explore l’espace formel de l’enseignement de la musique en Grèce actuelle en tant qu’un espace de confrontation et de négociation de sens autour du musical. L’introduction de la musique traditionnelle au sein de cet espace sert de paradigme à une étude sur « la gestion de l’altérité musicale » à partir d’une enquête ethnographique de terrain (observation participante et entretiens non directifs), qui s’intéresse plus particulièrement aux conditions de cohabitation entre des enseignants-musiciens aux parcours différents, aux conditions donc de cohabitation entre des pratiques d’apprentissage, des discours et des imaginaires qui tantôt s’entrecroisent, tantôt se concurrencent. L’objectif ultime de ce travail est, à cet égard, de mettre en évidence que les façons dont les individus se représentent la musique et tout ce qui s’y rattache, forment un système symbolique qui renvoie à la manière dont ils se définissent eux-mêmes et ils se situent envers les autres.