Thèse soutenue

Beaux-arts et critique dans la presse parisienne sous la Restauration (1814-1830)

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Auteur / Autrice : Lucie Lachenal-Taballet
Direction : Pierre Wat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 18/11/2017
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l'art (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Bertrand Tillier
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Wat, Thierry Laugée
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Peltre, Marie-Claude Chaudonneret

Mots clés

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Résumé

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La Restauration est une période charnière pour la critique d'art en France. La législation de la presse se libéralise et le nombre de périodiques augmente considérablement. La création artistique elle-même connaît des transformations importantes : la remise en question de la hiérarchie des genres, le questionnement de l'imitation, l'affirmation de la sensibilité romantique, l'évolution du statut de l'artiste, etc. Ce travail propose une étude des critiques, de leurs pratiques d'écriture ainsi que des grands débats esthétiques du moment. Il repose sur un corpus renouvelé d'articles publiés sur les beaux-arts dans la presse parisienne de l'époque, englobant les comptes rendus des Salons mais également toutes les autres actualités artistiques (concours académiques, inaugurations de monuments, articles généraux sur les arts, etc.). La réflexion qui s'articule en trois temps a pour but de mettre en relief les principaux enjeux de la critique de cette période. L'étude de l'intertextualité des critiques mais aussi celle des débats du moment (les sujets et les sources d'inspiration à privilégier, le romantisme, la tension entre talent individuel et école française) permettent de tracer les différentes conceptions artistiques des critiques qui coexistent. Les débats politiques intenses de cette période ne sont pas sans effet sur les textes critiques, qui possèdent parfois une forte résonance idéologique. Enfin, le critique s'affirme comme une voix nécessaire et comme un régulateur du monde artistique, exigeant un droit de regard sur la politique artistique et plus largement sur toutes les initiatives visant à promouvoir les arts et les artistes.