Adéquation des blés durs aux opérations de transformations technologiques : semoulerie et pastification
Auteur / Autrice : | Marianne Joubert |
Direction : | Marie-Hélène Morel, Valérie Lullien |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biochimie et Physicochimie alimentaires |
Date : | Soutenance le 13/12/2017 |
Etablissement(s) : | Montpellier, SupAgro |
Ecole(s) doctorale(s) : | GAIA (Montpellier ; École Doctorale ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ingénierie des Agro-Polymères et Technologies Emergentes (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Cuq |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Hélène Morel, Valérie Lullien, Bernard Cuq, Camille Michon, Didier Kleiber, Kamal Kansou, Isabelle Arekion | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Camille Michon, Didier Kleiber |
Mots clés
Résumé
Le blé dur est la matière première de base pour la production de semoules et de pâtes. Les origines des rendements semouliers et qualité des pâtes sont multifactorielles. Or, il n’existe pas aujourd’hui d’outil global permettant de prédire les valeurs semoulières et pastières des blés durs sur la base des caractéristiques physiques et biochimiques des grains. Le travail mené dans le cadre de cette thèse s’attache à objectiver le potentiel semoulier et pastier de lots de grains, issus de pratiques culturales innovantes, dans une optique d’améliorer la durabilité de la filière blé dur.Des lots de grains de blé dur ont été caractérisés et leurs variabilités mises en relation avec les différents itinéraires techniques agricoles dont ils sont issus. L’impact de la qualité des récoltes sur le comportement à la mouture des lots, ainsi que sur l’aspect des pâtes sèches et la texture des pâtes cuites a été étudié. Les teneurs en protéines, en cendres et la granulométrie de la semoule ont été identifiées comme des facteurs influençant la qualité des pâtes. Une démarche « plan d’expériences » a été développée pour évaluer l’impact d’un seul facteur, indépendamment des deux autres, sur la qualité des pâtes. L’efficience des procédés de transformation en fonction de la variabilité de la matière première a également été appréciée. En particulier, l’impact des caractéristiques des grains de blé dur sur les énergies nécessaires à la mouture, les liens entre composition de la semoule et comportement à l’extrusion et l’efficacité de différents diagrammes de séchage sur la qualité des pâtes en fonction de leurs compositions, ont été analysés. Une étude a été également menée sur l’état de polymérisation des protéines au cours de la fabrication des pâtes. Enfin, cette thèse a permis la constitution d’une base de données qui contribuera à la prédiction de la qualité des semoules et pâtes en fonctions des caractéristiques physiques et biochimiques des blés durs.