Les représentations de Jeanne d'Arc à Rouen, en particulier à travers la collection de Camille Vallery-Radot
Auteur / Autrice : | Réjane Silighini |
Direction : | Yannick Marec |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 11/12/2017 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche d'histoire (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2004-....) |
Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Élisabeth Lalou |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bertrand Tillier, Xavier Hélary |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Jeanne d’Arc devient l’un des personnages clés de la fin du XIXème siècle. Façonnée et tiraillée, construite comme un symbole, elle est au cœur des enjeux politiques. C’est dans ce contexte que Camille Vallery-Radot réunit sa collection. Née en 1880 et contemporaine de cette période, elle s’est prise de passion pour Jeanne d’Arc et collectionne dès son enfance et jusqu’à sa mort en 1927 tout ce qui a trait à son héroïne, soit 10 000 documents. Sa collection s’apparente à un regard contemporain, et qui se veut en même temps exhaustif, de la période qui, progressivement, fait de la Pucelle un symbole fort de la Patrie. Elle témoigne de cette construction d’un mythe et d’un véritable culte lorsque Jeanne d’Arc devient le symbole de tout un peuple jusqu’à devenir ensuite un produit moteur pour le tourisme naissant. Le personnage de Jeanne d’Arc prend une place centrale dans les politiques culturelles qui commencent à se structurer à cette même période. A Rouen, la préservation et la valorisation du patrimoine lié à l’héroïne est au coeur de la démarche. Au-delà de sa fonction commémorative, l’enjeu de ce patrimoine devient aussi celui de l’attractivité d’un territoire.