Thèse soutenue

Etude du peptidome du cervelet de rat au cours du développement et identification des effets neurotrophiques de la nociceptine dans la mise en place des neurones en grain.

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Auteur / Autrice : Auriane Corbière
Direction : David Vaudry
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moleculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 19/12/2017
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Neuroendocrine EndOcrine and GeRminal DIfferentiation and Communication (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2022-....)
Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Laboratoire : Neuroendocrine EndOcrine and GeRminal DIfferentiation and Communication (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2022-....)
Jury : Président / Présidente : Bruno Gonzalez
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Lelièvre, Isabelle Dusart, Céline Zatylny-Gaudin
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Lelièvre

Résumé

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Le cervelet est une structure cérébrale impliquée dans de multiples fonctions motrices mais aussi cognitives et dont le développement postnatal est sous le contrôle de divers types de facteurs dont les neuropeptides. Les peptides capables d’agir sur le développement du cortex cérébelleux présentent généralement un profil d’expression particulier, avec chez le rongeur un pic d’expression au cours des 2 premières semaines postnatales. L’objectif de cette étude était d’identifier d’autres peptides présentant ce même type d’expression et de caractériser leurs potentiels effets au cours du développement du cortex cérébelleux, et plus particulièrement dans la mise en place des neurones en grain qui sont les plus abondants de cette structure. Pour cela, des cervelets de rats âgés de 8 à 90 jours ont été analysés par spectrométrie de masse. Parmi les 33 peptides identifiés, 4 présentent le profil recherché et nous avons choisi d’étudier l’un d’entre eux, la nociceptine. La mesure de l’expression du gène de la nociceptine et de son récepteur montre un profil d’expression similaire à celui observé en peptidomique. De plus, ces 2 gènes sont retrouvés principalement exprimés dans la couche granulaire interne du cortex cérébelleux par microdissection et qPcr. La recherche de la fonction de la nociceptine montre qu’elle exerce un effet neurotrophique en augmentant la survie et la différenciation des neurones en grain, sans affecter la motilité de ces cellules. Des tests préliminaires réalisés in vivo indiquent que la nociceptine est aussi capable de bloquer la toxicité induite par l’alcool. La dernière partie de l’étude avait pour but d’identifier de nouveaux neuropeptides exprimés dans le cervelet en utilisant une approche par séquençage de novo. L’application de filtres comme la récurrence des séquences peptidiques ou leur régulation au cours du développement a permis de ne retenir que 6 séquences pour la suite de l’analyse. Des études génomiques permettront de restreindre encore ce nombre afin de focaliser les tests d’activité biologique sur la ou les cibles qui ont la plus grande probabilité de correspondre à des peptides biologiquement actifs.