Thèse soutenue

Variabilité glycémique : exploration in vitro des fonctions cellulaires et mitochondriales sur la lignée de cardiomyocyte HL-1

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Auteur / Autrice : Patrick Mordel
Direction : Stéphane Allouche
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moleculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 18/12/2017
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....)
Laboratoire : Signalisation, électrophysiologie et imagerie des lésions d’ischémie-reperfusion myocardique (Caen ; 2012-2021)
Jury : Président / Présidente : Romain Guinamard
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Allouche, Pascal Reynier, Marie-Christine Vantyghem
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Reynier, Marie-Christine Vantyghem

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le diabète est associé à une augmentation de risque de maladie cardiovasculaire et une dérégulation du métabolisme. Il a été suggéré que la variabilité glycémique (VG) pouvait avoir un rôle dans le développement des complications du diabète. Afin d’étudier et de caractériser les dysfonctions induites par la VG, nous avons mis au point un modèle in vitro mimant la VG sur la lignée de cardiomyocytes HL-1. Nous avons ainsi développé un traitement de 12 heures, mimant hypoglycémie, normoglycémie, hyperglycémie et VG. L’étude de la signalisation cellulaire ne nous a pas permis de montrer un rôle délétère de la VG. Nous avons toutefois mis en évidence que la VG participait à des dysfonctions mitochondriales. En effet en situation de fluctuations en glucose, les mitochondries des cellules HL-1 présentent une augmentation de leur potentiel de membrane, ainsi qu’une augmentation de la production d’anions superoxydes. Bien que nous n’ayons pas réussi à montrer de perturbation de la chaîne respiratoire après 12 heures d’exposition, nous avons pu montrer que 72 heures d’exposition provoquaient une baisse de la respiration mitochondriale. Nous avons enfin étudié l’impact des fluctuations en glucose sur la susceptibilité au développement de lésions d’hypoxie, et avons montré que les lésions sont majorées après 36 heures d’hypoxie en cas d’exposition à des fluctuations en glucose. Nos résultats montrent un rôle délétère de la VG, néanmoins des expériences complémentaires sont nécessaires afin de caractériser de manière plus précise les mécanismes impliqués.