Auteur / Autrice : | Alain-Gilles Chaussat |
Direction : | Jean-Marc Moriceau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire, histoire de l'art et archeologie |
Date : | Soutenance le 21/12/2017 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....) |
Laboratoire : Histoire, Territoires & Mémoires (Caen ; 2017-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Annie Antoine |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Moriceau, Jean-Pierre Williot, Paul Delsalle, Michel Nassiet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Williot, Paul Delsalle |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
De nos jours, le sarrasin ou « blé noir », est toujours associé aux fameuses galettes bretonnes, cependant, son histoire demeure méconnue. Introduit comme culture vivrière dans l’ouest de la France (Bretagne et Normandie occidentale) au cours des XVe et XVIe siècles, le sarrasin y devient la principale culture et denrée alimentaire à partir du XVIIe siècle. Cette étude s’intéresse au rôle du sarrasin dans les différents pans des sociétés de l’Ouest du XVIe au XXe siècle, autour de quatre grandes parties : l’introduction et la diffusion du sarrasin en Europe, sa place dans les systèmes agraires du Massif armoricain, son incidence dans l’alimentation des populations de cette région, et son utilisation dans l’atténuation des crises de subsistances. Au fil des chapitres, les pratiques bretonnes et normandes font l’objet d’une comparaison, afin d’identifier les éléments constitutifs d’une identité commune aux populations de l’Ouest et ceux qui relèvent de particularismes territoriaux. Cette approche comparative est reproduite au sein même de ces deux espaces, pour appréhender leurs spécificités locales.