Thèse soutenue

Evolution des agricultures dans le nord-ouest de la france de l'âge de bronze à l'époque romaine

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Auteur / Autrice : Elsa Neveu
Direction : Serge CassenVéronique MatterneCécile Brun
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 22/11/2017
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Centre de recherche en archéologie, archéosciences, histoire (Rennes)
Jury : Président / Présidente : Patrice Brun
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Yvane Daire, Laurent Bouby
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Lehoërff, Emilie Gauthier

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Les enquêtes pilotées par l’INRAP entre 2005 et 2010 avaient mis en évidence un déficit d’études carpologiques pour les périodes protohistoriques dans l’ouest de la France. Les études menées se concentraient dans le Calvados, où les sites laténiens se démarquaient par la mention d’Avena sativa, l’abondance des légumineuses et leurs attestations en contexte de stockage. La première étape de ce doctorat a consisté à enrichir les données existantes pour la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire. Le corpus comprend 29 sites, 510 prélèvements et 327 contextes positifs. Les problématiques s’articulent autour de la restitution des systèmes agraires et des changements intervenus de l’âge du Bronze à l’époque romaine. Les apports de ce doctorat ont traits aux productions végétales, aux moyens de production et aux modes d’exploitation via l’analyse de la flore adventice selon les attributs écologiques des espèces. Des tendances communes au nord de la France et à l’Europe ont été identifiées, telle la diversification des plantes exploitées à la fin de l’âge du Bronze. Mais les systèmes culturaux se caractérisent aussi par leurs originalités comme les légumineuses dans le Calvados, la place secondaire des Blés nus, la potentielle exploitation de Brome, la montée de l’Avoine et de l’Épeautre, ainsi que la prépondérance de l’Orge vêtue ou de l’Amidonnier selon que les sites soient dans le Massif armoricain ou le Bassin parisien. Ces agricultures s’apparentent à des polycultures intensives déterminées à stabiliser les moyens de subsistance. À l’âge du Fer, des différences marquées se manifestent avec une hétérogénéité et une diversité des systèmes culturaux intensifs pratiqués.