Religion et discrimination : etudes psychosociales de l'islamophobie et de ses conséquences chez une population de confession musulmane
Auteur / Autrice : | Anaïs Ameline |
Direction : | Nicolas Roussiau, André Ndobo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 16/11/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire (Nantes ; 2012-...) | |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Marie Costalat-Founeau |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Françoise Lacassagne | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Bailly |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse s’intéresse à la question de la discrimination en raison de son appartenance à la religion musulmane. Concrètement, ce travail universitaire se compose de deux parties. La première partie avait pour objectif de proposer une version francophone fiable et valide d’une échelle d’islamophobie. Pour ce faire, trois études composées respectivement de 104, 122 et 192 participants, ont été réalisées. Les résultats confirment la structure bidimensionnelle de cette échelle. Ils valident également la fidélité et la validité de construit de cet outil. La discussion porte sur les implications théoriques et pratiques de cette échelle d’islamophobie. La seconde partie, quant elle, a été consacrée à l’étude de la discrimination perçue et de ses conséquences. Ainsi, 79 participants ont intégré la première étude et 88 la seconde. Les résultats de ces deux recherches sont mitigés. Ils révèlent néanmoins que les participants qui perçoivent de la discrimination dans les médias développent des stratégies d’identification afin de contrer les effets délétères de cette stigmatisation. La discussion met en exergue la difficulté d’étudier la discrimination religieuse perçue compte tenu de l’hostilité dirigée vers les musulmans et du contexte sociopolitique peu apaisé qui entoure ce débat.