La résilience des territoires littoraux face au risque de submersion marine : application sur les territoires de la Charente-Maritime et de la Somme
Auteur / Autrice : | Elie Chevillot-Miot |
Direction : | Denis Mercier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 13/10/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Droit, Economie-Gestion, Sociétés, Territoires (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Littoral, environnement, télédétection, géomatique (Plouzané, Finistère) | |
Jury : | Président / Présidente : Marc Robin |
Examinateurs / Examinatrices : Freddy Vinet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lydie Goeldner-Gianella, Patrick Pigeon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
À partir d’une étude de vulnérabilité, la thèse propose d’expérimenter et de confronter la résilience de deux territoires exposés au risque de submersion marine, la Charente-Maritime et la Somme. La résilience désigne la capacité à anticiper, à réagir et à récupérer face à un événement perturbateur.L’objectif consiste à approfondir le concept de résilience. Puis, les facteurs etles mécanismes de résilience sont étudiés, auprès d’acteurs du territoire(acteurs de terrain, organismes professionnels et institutionnels) qui jouent un rôle dans la dynamique de celui-ci. Nous cherchons à délimiter la résilience spatiale (au-delà du territoire impacté ?), ainsi que la résilience temporelle (avant, pendant et après une catastrophe ?). La méthode repose sur la réalisation d’entretiens permettant de mettre en évidence les capacité set capabilités de résilience (exercice sémantique), ainsi que les limites temporelles, au travers d’une représentation graphique baptisée «résiliogramme ». Le second exercice s’appuie sur l’identification de la résilience spatiale, grâce aux cartes mentales qui mettent en évidence la représentation et la connaissance des zones exposées à la submersion marine. À partir de la mise en relation de ces divers modes de saisie de données, un Indice de Résilience Global (IRG) est construit et permet l’élaboration de divers profils de résilience. In fine, ces travaux aident les acteurs des territoires littoraux à mieux anticiper une catastrophe éventuelle et les organismes institutionnels à mieux adapter leur gestion, leur discours aux réalités du terrain.