Géopolitique de l'eau au Sahel dans la Tunisie postrévolutionnaire. Contexte de crise : tension sur la ressource, réponses institutionnelles et sociétales
Auteur / Autrice : | Fadia Gafsi |
Direction : | Jean-Marie Miossec |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Geographie et aménagement de l'espace |
Date : | Soutenance le 11/12/2017 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Territoires, Temps, Sociétés et Développement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Gouvernance, risque, environnement, développement, dynamiques sociétales et gestion des territoires |
Jury : | Président / Présidente : Pascale Froment |
Examinateurs / Examinatrices : Aziza Ghram Messedi, Mélanie Requier-Desjardins | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ali Abaab, Mathieu Guidère |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La Tunisie, pays d’où est partie l’étincelle révolutionnaire en décembre 2010, présente une situation politique et économique qui n’a cessé d’évoluer dans un sens qui n’est pas toujours positif. Elle est caractérisée par l’instabilité et parfois par l’anarchie qui s’est répercutée dans tous les domaines et notamment dans le domaine vital de l’eau dont la gestion s’est trouvée fortement perturbée.Dans cette optique, ce travail se veut, à partir d’une série d’enquêtes et d’interviews, une contribution à la gestion des risques de pénurie d’eau pour les différents acteurs en charge de la gestion de la ressource dans la zone du Sahel tunisien (Sousse-Monastir). Il propose une analyse critique des différentes interactions entre les facteurs de pénurie et les indicateurs de la crise hydrique en lien avec la situation socio-économique et géopolitique. Les résultats de ces investigations témoignent d’une situation très délicate surtout après la Révolution. Cependant, les niveaux de pénurie demeurent variables d’une délégation à une autre même si le sentiment de stress hydrique est généralisé au Sahel tunisien. Cet ensemble de données spatialisées peuvent être intégrées au sein d’un SIG (Système d’information géographique), ainsi qu’une batterie de mesures d’adaptation individuelle et collective permettant une gestion plus efficiente de l’eau fondée sur une prise en compte des perceptions.