Auteur / Autrice : | Laure Ponthus |
Direction : | Gregory B. Lee |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes Transculturelles |
Date : | Soutenance le 09/10/2017 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur de soutenance : Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....) |
Jury : | Président / Présidente : Guy Lavorel |
Examinateurs / Examinatrices : Gregory B. Lee, Guy Lavorel, Vanessa Frangville, Florent Villard, Carmen Amado Mendes | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Vanessa Frangville, Florent Villard |
Mots clés
Résumé
Depuis le début du vingt-et-unième siècle, la République Populaire de Chine (RPC) est engagée dans une spectaculaire offensive de charme sur le continent africain. Cette stratégie chinoise n’est pas nouvelle et s’inscrit dans le cadre légal fixé par la Déclaration finale de la conférence de Bandung de 1955. Depuis cette date, et davantage depuis la création du FOCAC en 2000, l’importance de l’Afrique dans la quête d’influence globale de la Chine Populaire n’a cessé de croitre, alliant désormais influence économique et influence culturelle. L’Afrique subsaharienne francophone est un terrain propice à l’étude de cette nouvelle stratégie chinoise. Ce cadre spatial nous permet de constater qu’à travers les Instituts Confucius, les médias publics chinois et la médecine chinoise dite « traditionnelle » (MTC), les dirigeants chinois entendent tout mettre en œuvre afin de préserver leurs intérêts économiques en Afrique et faciliter l’intégration de leurs entreprises et communautés diasporiques. Précisons tout de même qu’à travers l’apprentissage du mandarin, les africains parviennent à tirer avantage de ce soft power chinois. Toutefois, la relative intégration des chinois, le caractère propagandiste des IC et médias chinois, ainsi que le recourt par les entreprises chinoises basées en Afrique à de l’importation de main d’œuvre, pratique encore en vigueur aujourd’hui, contribuent à ternir l’image de la Chine Populaire auprès des opinions publiques africaines. En outre, cette percée culturelle chinoise en Afrique subsaharienne francophone a eu un impact notoire sur la diplomatie culturelle du partenaire historique, la France, mais aussi sur la Francophonie. De ce fait, elle contribue à une redéfinition des rapports de forces et a induit l’émergence de partenariats trilatéraux.