Les droits sur choses de genre
Auteur / Autrice : | Stéphane Mennesson |
Direction : | Pascal Puig |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance le 31/10/2017 |
Etablissement(s) : | La Réunion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres et sciences humaines, Droit économie gestion, Sciences politiques (Saint-Denis, La Réunion) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche juridique (Saint-Denis, Réunion) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Baptiste Seube |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Baptiste Seube, Anne Pélissier, Thierry Revet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Pélissier, Thierry Revet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude a pour objet de démontrer la possibilité d'existence de droits sur des choses de genre, c'est-à-dire sur des choses définies de manière générale et d'exposer ensuite ses implications. Cette hypothèse est traditionnellement écartée par la théorie des biens, qui n'admet l'existence de droits de propriété et de droits réels que sur des choses individuellement déterminées. Le principe d'une réservation de choses génériquement déterminées est pourtant concevable et mérite, dans ces conditions, être reconnu. Les conséquences principales de cette reconnaissance sont au nombre de deux. Les droits sur choses de genre présentent tout d'abord la particularité de pouvoir survivre à la confusion de la chose qui constitue leur assiette. Ils présentent également la particularité plus remarquable de pouvoir, dans un assez grand nombre d'hypothèses, survivre à la disparition matérielle ou juridique de la chose qui en constitue l'objet.