Thèse soutenue

Mesure des tendances comportementales d'approche/évitement : le rôle des processus sensorimoteurs
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Marine Rougier
Direction : Dominique MullerAnnique Smeding
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences cognitives, psychologie et neurocognition
Date : Soutenance le 26/09/2017
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale ingénierie pour la santé, la cognition, l'environnement (Grenoble ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire interuniversitaire de psychologie - Personnalité, cognition et changement social (Grenoble ; 2005-...)
Jury : Président / Présidente : François Ric
Examinateurs / Examinatrices : Juliane Degner
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Yzerbyt, Rémy Versace

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Ces travaux portent sur les processus à l’œuvre dans la réactivation des tendances comportementales d’approche et d’évitement. Dans cette thèse, nous défendons l’idée que la réactivation de ces tendances comportementales dépend de l’information sensorimotrice présente et de sa similarité avec l’information sensorimotrice passée ayant été associée à des comportements d’approche/évitement. Dans une première partie, nous avons testé si reproduire dans la tâche d’approche/évitement l’information sensorimotrice (en l’occurrence, visuelle) la plus représentative de l’approche/évitement permettait une meilleure réactivation de ces tendances comportementales. A travers huit expériences, nous avons pu montrer que lorsque l’information visuelle de la tâche était représentative, les effets d’approche/évitement étaient plus forts que lorsque cette information visuelle n’était pas présente. Qui plus est, les effets produits lorsque cette information était présente étaient forts et réplicables. Dans les deux parties suivantes, nous avons testé l’hypothèse selon laquelle la réactivation des tendances à l’approche/évitement dépend de spécificités personnelles associées au comportement des individus. A travers sept expériences, nous avons pu montrer que les tendances d’approche/évitement réactivées variaient en fonction de caractéristiques personnelles, théoriquement associées au comportement réel des individus envers des groupes sociaux et envers un produit de consommation. De manière générale, ces travaux sont cohérents avec l’idée que la réactivation des tendances à l’approche/évitement prend sa base sur l’information sensorielle ayant accompagné ces actions passées