Thèse soutenue

Contrôle des propriétés magnéto-optiques de systèmes magnétoplasmoniques grâce à la nanostructuration

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Auteur / Autrice : Xiaokun Ding
Direction : Philippe PernodNicolas Tiercelin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Micro et Nanotechnologies, Acoustique et Télécommunications
Date : Soutenance le 24/01/2017
Etablissement(s) : Ecole centrale de Lille
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Lille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut d'Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie - Institut d'électronique, de microélectronique et de nanotechnologie
Jury : Président / Présidente : Sabine Szunerits
Examinateurs / Examinatrices : Serge Ravaine, Jean Juraszek, Vladimir Preobrazhensky, Yujun Song
Rapporteurs / Rapporteuses : Nora Dempsey, Jérôme Plain

Résumé

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Ce travail de thèse porte sur le contrôle des propriétés de trois systèmes magnéto-plasmoniques grâce à différents types de nanostructuration. Ces structures sont basées respectivement sur la Propagation de Plasmons de Surface (SPP), les Plasmons de Surface Localisés (LSP) et la spectroscopie d’interférences en réflexion (RIfS). La manipulation des propriétés magnéto-optiques (MO) pour une utilisation dans les biocapteurs est discutée. Le premier système est une structure SPP en couche mince de couches de métaux nobles et d’un matériau magnétique de type multicouche présentant une anisotropie uni-axiale contrôlée. L’anisotropie de la couche magnétique se reflète sur les propriétés plasmoniques. Une amélioration de l’activité magnéto-optique peut être mise à profit pour améliorer la sensibilité de capteurs basés sur cette structure. Le second dispositif est une structure LSP avec nanoparticules d’or et d’une couche magnétique continue. Il est démontré qu’une couche diélectrique entre la couche magnétique et les nanoparticules d’or est indispensable pour préserver la résonance plasmonique. L’épaisseur de la couche magnétique a un effet sur cette dernière qui peut en principe être mise à profit pour influer sur l’activité magnéto-optique. La troisième approche est une structure RIfS composée d’un système multicouche magnéto-plasmonique Ag/ITO/CoFeB/ITO/Ag déposé sur un substrat nanoporeux d’oxyde d’aluminium anodique (AAO). Le signal RIfS dépend de la taille et de la longueur des nanopores. Le diamètre des nanopores affecte également la réponse magnéto-optique en réflexion en générant une inversion du signe des cycles d’aimantation mesurés par effet Kerr.