Thèse de doctorat en Sociologie
Sous la direction de Christophe Gibout et de Robin Recours.
Soutenue le 09-06-2017
à Littoral , dans le cadre de École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq) , en partenariat avec Territoires, Villes, Environnement & Société (équipe de recherche) et de Territoires- Villes- Environnement- Société / TVES (laboratoire) .
Le président du jury était Olivier Sirost.
Le jury était composé de Gilles Vieille Marchiset, Claire Calogirou, Anne Peggy Hellequin, Alix de Morant.
Les rapporteurs étaient Olivier Sirost, Gilles Vieille Marchiset.
Cette thèse montre que les citadins qui pratiquent les sports de rue, la danse in-situ ou le street art travaillent les espaces publics contemporains. Ils peuvent être associés à des artisans qui modèlent la ville grâce à une expérience sensible, ludique et imaginaire de l'urbain. L'espace public est ainsi réanchanté, mais il est surtout réactivé car son caractère ouvert, hétérogène et dynamique est stimulé. Ces trois activités ont donc une dimension micropolitique parce qu'elles permettent à leur pratiquants de vivre une forme d'utopie urbaine du quotidien en bouleversant l'ordre social et l'ordre des territoires. Cependant, ce travail n'occulte pas certaines contradictions qui complexifient l'analyse de leur impact sur les espaces publics contemporains. Si tous les riders, danseurs ou street artistes contribuent à la perpétuation d'une ville palimpseste, ils n'écrivent pas tous et toujours des phrases totalement renouvelées.
Work in the public space : craftsmen of urban sports, outdoor dance and street art in Montpellier
This thesis highlights that people who practice urban sports, outdoor dance, and street art work on contemporary public space. They may also be associated with skilled craftsmen who "shape" the city by a sensitive, playfulness and imaginary experience of urbanity. Public space is becoming more enjoyable, but above all its open, heterogeneous and dynamic character is simulated. These three activities have a micro-political dimension because they give the opportunity to their participants to live a kind of urban utopia and to unravelling social and territorial orders. However, this work doesn't hide some contradictions that make analysis of the impact of respondents on contemporary public space growing in complexity. If every riders, dancers and street artists contribute to the perpetuation of the "palimpsest city", they do not always write some "renew sentences".
Il est disponible au sein de la bibliothèque de l'établissement de soutenance.