Thèse soutenue

Représentations spatiales et Processus de Gestion Intégrées des Zones Côtières (GIZC) : application à deux territoires côtiers bretons

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Auteur / Autrice : Lucille Ritschard
Direction : Françoise GourmelonFrédérique Chlous-Ducharme
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 27/02/2017
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la mer (Plouzané, Finistère)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Littoral, environnement, télédétection, géomatique (Plouzané, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Catherine Meur-Férec
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Gourmelon, Frédérique Chlous-Ducharme, Catherine Meur-Férec, Jean Eudes Beuret, Sylvie Lardon, Matthieu Noucher
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Eudes Beuret, Sylvie Lardon

Résumé

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La thèse interroge les usages des représentations spatiales (cartes, simulations, représentations 3D…), considérés par la littérature comme étant indispensables à tout processus de Gestion intégrée des Zones côtières (GIZC). L’objectif de ce travail est donc de comprendre comment ces supports participent à la mise en oeuvre et à l’organisation de cette politique publique à l’échelle locale.Pour cela, deux cas d’études ont été retenus (Pays de Brest et Pays de Lorient). Une méthodologie ethnographique a été mise en place afin d’observer les représentations spatiales en situation d’usage. Ainsi, les circonstances, les objectifs et les modalités d’usages des représentations spatiales sont analysés tout comme les interactions qu’elles provoquent chez les acteurs, facilitant (ou non) le passage d’une étape du processus à une autre étape. Prenant appui sur la sociologie de la traduction, le corpus analysé est constitué de 15 observations non participantes, de 24 entretiens semi-directifs réalisés avec chaque catégorie d’acteurs impliqués dans les démarches ainsi que d'un recueil de 300 documents (comptes rendus, diaporamas …), dont 115 représentations spatiales.Les résultats révèlent que les parties prenantes engagées dans les deux processus de GIZC prennent peu appui sur les potentialités offertes par les Technologies de l’Information Géographique (TIG). En outre, il est observé que les usages des représentations spatiales sont principalement destinés à construire et à stabiliser le jeu d’acteurs, plus qu’à organiser le territoire ainsi que la littérature les décrit. Enfin, les statuts des représentations spatiales (inscriptions, objets intermédiaires, actants) sont peu diversifiés, puisque les représentations spatiales ayant le statut d’objets intermédiaires sont prédominantes.