Auteur / Autrice : | Joana Sauze |
Direction : | Jérôme Ogée |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biogéochimie et écosystèmes |
Date : | Soutenance le 06/04/2017 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et Environnements (Pessac, Gironde) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Interactions sol plante atmosphère (INRA Bordeaux-Aquitaine) |
Jury : | Président / Présidente : Matthias Cuntz |
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Ogée, Nick Ostle, Claire Rollion-Bard, Lisa Wingate, Olivier Crouzet, Pierre-Alain Maron | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nick Ostle, Hans Schnyder, Claire Rollion-Bard |
Mots clés
Résumé
Les anhydrases carboniques (AC) sont des enzymes qui catalysent les réactions d'hydratation du CO2 et d'hydrolyse de l’OCS. L’AC présente dans les plantes et les microorganismes du sol influence le bilan atmosphérique d'OCS ainsi que celui du CO18O car les isotopes de l’oxygène sont échangés avec ceux des pools d'eau pendant l'hydratation duCO2. L’utilisation de l’OCS et du CO18O comme traceurs du cycle du C global ouvre une nouvelle voie pour estimer les contributions de la photosynthèse et de la respiration à grande échelle. Ceci requiert néanmoins une meilleure compréhension des facteurs contrôlant l'activité de l’AC des sols. Nous avons étudié le rôle du pH du sol et des communautés microbiennes sur l'activité de l’AC. Nous avons testé l’hypothèse que l'activité de l’AC serait (H1) inhibée dans les sols acides, et que (H2) les échanges isotopiques CO2-H2O seraient réduits dans les sols alcalins. Nous avons également présumé que l'activité de l’AC serait (H3) positivement corrélée à l'abondance des microorganismes phototrophes, et que (H4) la structure des communautés affecterait différemment les flux de CO18O et d’OCS. Nos résultats valident H1 et H2. Ils montrent aussi que les flux de CO2 dans le sol et l'activité d’AC associée sont positivement corrélés à l'abondance des microorganismes phototrophes (H3), tandis que le dépôt d'OCS dans les sols dépend de l'abondance des champignons (H4). Ces résultats sont en cours d’intégration dans un modèle de l'activité de l’AC des sols mondiaux, ce qui permettra une estimation robuste des flux globaux de photosynthèse et de respiration à partir de bilans atmosphériques de COS et CO18O.