Thèse soutenue

Les désignations des plantes sauvages dans les variétés arbëreshe (albanais d'Italie) : étude sémantique et motivationnelle
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Auteur / Autrice : Maria Luisa Pignoli
Direction : Elisabetta CarpitelliFrancesco Altimari
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 16/12/2017
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur (ComUE) en cotutelle avec Università degli studi della Calabria
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019)
Laboratoire : Bases, Corpus, Langage (Nice ; 2012-....) - Bases- Corpus- Langage (UMR 7320 - UNS / CNRS) / BCL
Jury : Président / Présidente : Michèle Oliviéri
Examinateurs / Examinatrices : Michèle Oliviéri, Rita Caprini, Shezai Rrokaj, Luciano Romito
Rapporteurs / Rapporteuses : Rita Caprini, Shezai Rrokaj

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse étudie les désignations des plantes sauvages, du point de vue sémantico-motivationnel, dans huit des cinquante communautés arbëreshe (albanophones) de l’Italie du sud. L’intérêt pour les ethnoclassifications est devenu plus important en dialectologie au moment où la géolinguistique a commencé à structurer sa contribution scientifique autour des atlas multilingues (ALE et ALiR). Ces entreprises internationales attribuent à la motivation sémantique un rôle fondamental dans la création lexicale.Pour l’analyse des données phytonymique arbëreshe, nous avons adopté, la démarche de M. Alinei, centrée sur les représentations culturelles qui sous-tendent les désignations, et celle de P. Guiraud et J. Ph. Dalbera centrée sur les processus de remotivation cyclique du lexique d’un système linguistique. Le fait de ne pas disposer d’un corpus de taille conséquente et de ne pas pouvoir faire appel à des informations diachroniques approfondies, nous a révélé la difficulté de l’application à la reconstruction de la phytonymie arbëresh de l’approche proposée par Guiraud et Dalbera. En revanche, l’approche d’Alinei a permis de mettre en évidence trois typologies de motivations pour les phytonymes de notre corpus : les motivations phytomorphiques ou descriptives, les zoomorphismes et les anthropomorphismes, déjà largement attestés dans la littérature aussi bien en ce qui concerne la zoonymie que la phytonymie et qui témoignent du rôle des éléments culturels dans les classifications ethnoscientifiques.