Thèse soutenue

Suffit-il de s’inspirer du "modèle allemand" pour augmenter la performance des PME françaises ?

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Auteur / Autrice : Petra Bleuel
Direction : Joël Thomas Ravix
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 13/12/2017
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019)
Equipe de recherche : Groupe de recherche en droit, économie et gestion (Valbonne, Alpes-Maritimes)
Jury : Président / Présidente : Laurence Saglietto
Examinateurs / Examinatrices : Joël Thomas Ravix, Laurence Saglietto, Vincent Frigant, Sandrine Selosse, Bernard Baudry
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Frigant, Sandrine Selosse

Résumé

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Les PME françaises et allemandes font partie d’un contingent d’entreprises qui se distingue par une grande hétérogénéité. L’hétérogénéité des entreprises qui composent la catégorie des PME est la principale raison pour laquelle un cadre théorique unique les concernant n’a pas pu être défini. Les PME se distinguent des grandes entreprises non seulement par leur plus petite taille mais également par une plus grande flexibilité et réactivité, une grande proximité avec leurs clients et des liens étroits localisés avec leurs fournisseurs etc. De plus, on note également une différence entre les PME selon leur pays d’origine. Plusieurs rapports ont souligné la différence les PME françaises et celles qui composent le Mittelstand allemand. Ces dernières seraient plus grandes en taille, plus innovantes et plus actives à l’international que leurs alter ego françaises. Ces mêmes rapports constatent que la France pourrait avoir des performances supérieures en termes de croissance, d’emploi, de compétitivité et d’activités à l’international si on pouvait faire éclore un Mittelstand français. Le Mittelstand allemand ne se résume pas à une catégorie d’entreprises identifiables par leur taille, mais c’est plutôt un concept basé sur une culture entrepreneuriale favorisé par l’écosystème allemand. Notre analyse porte dans un premier temps sur les caractéristiques qui distinguent les PME françaises de celles appartenant au Mittelstand. Dans un deuxième temps notre étude porte sur le soutien public dont les PME françaises et allemandes bénéficient et dans quelle mesure on pourrait s’inspirer du soutien public allemand pour augmenter la performance des PME françaises.