Thèse soutenue

Modélisation numérique du transport et de la turbulence dans le plasma de bord des tokamaks avec géométrie magnétique point-X

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Auteur / Autrice : Davide Galassi
Direction : Eric SerreDomiziano MostacciGuido Ciraolo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique et physique des fluides
Date : Soutenance le 08/12/2017
Etablissement(s) : Aix-Marseille en cotutelle avec Università degli studi (Bologne, Italie). Facoltà di ingegneria
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences pour l'Ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique (Marseille ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Mécanique, Modélisation et Procédés Propres (M2P2) (Marseille, Aix-en-Provence)
Jury : Président / Présidente : Pascale Hennequin-Blondet
Examinateurs / Examinatrices : Giovanni Lapenta, Benjamin Dudson, Patrick Tamain
Rapporteurs / Rapporteuses : Paolo Ricci

Résumé

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La fusion nucléaire pourrait offrir une nouvelle source d'énergie stable, non émettrice de CO₂ et pérenne. Aujourd’hui, les tokamaks offrent les meilleures performances, en confinant un plasma à haute température au moyen d’un champ magnétique. Deux des enjeux technologiques majeurs pour l'exploitation des tokamaks sont l’extraction de puissance et le confinement du plasma sur des temps longs. Ces enjeux sont associés au transport de particules et de chaleur, déterminé par la turbulence, depuis le plasma centrale vers la zone de bord. Dans cette thèse, nous modélisons la turbulence dans le plasma de bord. Nous étudions en particulier la configuration divertor, dans laquelle le plasma central est isolé des parois au moyen d’un champ magnétique additionnel. Cette géométrie magnétique complexe est simulée avec le code de turbulence fluide TOKAM3X, né de la collaboration de l'IRFM au CEA et du laboratoire M2P2 de l'Université Aix-Marseille.Une comparaison avec des simulations en géométrie simplifiée montre une nature intermittente similaire de la turbulence. Néanmoins, l'amplitude des fluctuations, maximale au plan équatorial, est fortement réduite près du point X, où les lignes de champ deviennent purement toroïdales, en accord avec les données expérimentales récentes. Les simulations en configuration divertor montrent un confinement significativement plus élevé que en géométrie circulaire. Une inhibition partielle du transport radial de matière au niveau du point X contribue à cette amélioration. Ce mécanisme est potentiellement important pour comprendre la transition du mode de confinement faible au mode de confinement élevé, le mode opérationnel prévu pour ITER.