Les cellules souches olfactives ecto-mésenchymateuses en médecine régénérative : translation du potentiel thérapeutique du laboratoire à la clinique
Auteur / Autrice : | Antoine Veron |
Direction : | François Roman, Manuel Mengoli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 01/12/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de neurobiologie des interactions cellulaires et neurophysiopathologie (Marseille) - Institut de Recherche en Sémiochimie et Ethologie Appliquée (IRSEA) |
Jury : | Président / Présidente : Myriam Cayre |
Examinateurs / Examinatrices : Myriam Cayre, Angelo Gazzano, Nadine Ravel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Angelo Gazzano, Nadine Ravel |
Mots clés
Résumé
L’absence de traitements efficaces pour régénérer l’encéphale a orienté les recherches vers un nouveau domaine : la thérapie cellulaire. Dans ce contexte, les cellules souches apparaissent comme un outil de choix pour reformer le tissu cérébral et restaurer les capacités cognitives et les cellules souches olfactives ecto-mésenchymateuses (CSOE-Ms), localisées dans la cavité nasale, apparaissent comme un candidat idéal. Chez des rats, nous avons démontré que la transplantation de CSOE-Ms restaurait les capacités mnésiques impactées après une ischémie et entraînait une augmentation de la neurogenèse dans l’hippocampe.Nous avons ensuite promu l’intérêt de ces cellules auprès de la communauté scientifique et du monde vétérinaire en caractérisant les cellules de huit espèces d’intérêt. Ces travaux ont révélé de fortes similitudes entre les cellules de toutes les espèces, ce qui permet de généraliser en partie les propriétés thérapeutiques de ces cellules depuis les données obtenues majoritairement à partir de cellules humaines. Afin de confirmer ces observations in vitro, nous avons effectué des greffes dans le quatrième ventricule cérébral de vieux chiens présentant un syndrome dégénératif lié au vieillissement. L’injection de cellules souches a permis de restaurer en partie les capacités cognitives perturbées et s’est révélé sans aucun effet délétère.Les résultats obtenus au cours de cette thèse confirment l’intérêt des CSOE-Ms pour traiter les atteintes du système nerveux central et suggèrent qu’elles pourraient être un outil majeur pour la médecine régénérative.