Les effets de l’environnement sur l’évolution des galaxies dans l’univers distant
Auteur / Autrice : | Francesco Maria Valentino |
Direction : | Emanuele Daddi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique. Astronomie et astrophysique |
Date : | Soutenance le 12/09/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) |
Laboratoire : Astrophysique Instrumentation Modélisation (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2005-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Simona Mei |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Dole, Chiara Ferrari, Georgios E. Magdis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Johan Peter Uldall Fynbo, Tadayuki Kodama |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans cette thèse j'explore les effets de l'environnement sur les galaxies membres de l'amas CLJ1449+0856 à z=1.99 détecté en rayons X. Je me concentre en particulier sur l'accumulation et l'expulsion de gaz, la formation stellaire et l'activité des trous noirs supermassifs. Je présente les résultats d'observations spectroscopiques de galaxies actives réalisées au télescope Subaru. Les différentes propriétés des raies d'émission entre les galaxies d'amas et de champ suggèrent que les galaxies d'amas sont plus pauvres en métaux et présentent un taux spécifique de formation stellaire plus élevé. J'interprète ces observations comme étant dues à l'accumulation par ces galaxies de gaz primordial présent dans l'amas ou dans leur environnement proche. Je discute ensuite la campagne d'observation que j'ai menée au télescope Keck, en utilisant un filtre étroit pour détecter la raie Lyman-alpha (Lya) à z=1.99. Je présente la découverte d'une nébuleuse géante de gaz tiède (1e4 K) dans le coeur de l'amas. J'analyse ses propriétés physiques et j'explique sa taille et luminosité par la présence de deux noyaux actifs galactiques comme sources potentielles d'énergie, avec une contribution secondaire par des ondes de choc dues aux vents galactiques. De plus, ces derniers peuvent approvisionner la nébuleuse en gaz, ce qui est nécessaire pour contrecarrer son évaporation due à l'interaction avec le milieu intergalactique chaud détecté en rayons X (1e7 K). Finalement, j'estime la quantité d'énergie mécanique associée aux vents galactiques, et trouve qu'elle est compatible avec les prédictions de récentes simulations cosmologiques qui reproduisent les propriétés thermodynamiques des amas proches.