Auteur / Autrice : | Patience Biligha Tolane |
Direction : | Monique Sélim, Pascale Absi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anthropologie |
Date : | Soutenance le 08/12/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Economies, espaces, sociétés, civilisations : pensée critique, politique et pratiques sociales (Paris ; 2000-2019) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) |
Laboratoire : Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (Paris ; 2014-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Roch Yao Gnabeli |
Examinateurs / Examinatrices : Monique Sélim, Pascale Absi, Roch Yao Gnabeli, Claude Didry, Mohamed Mebtoul, Eliane de Latour, Bernard Hours, Yann Moulier Boutang | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claude Didry, Mohamed Mebtoul |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette recherche doctorale a pour objet la prostitution chinoise au Cameroun. L’approche anthropologique employée met en lumière les trajectoires de vie des prostituées chinoises, des clients et des prostituées camerounais, ainsi que l’organisation du marché du sexe dans les villes de Yaoundé et de Douala. À travers le prisme de ces différents acteurs, cette thèse fournit en premier lieu des éléments d’analyse sur la dette symbolique et financière des Chinoises. Ces deux formes de dette auxquelles elles sont contraintes les enferment dans le travail du sexe, présenté comme le seul moyen de remboursement par leurs créanciers. Cette étude révèle également l’influence des prostituées chinoises sur l’imaginaire de la sexualité des Camerounais, qui trouvent avec elles la possibilité de réaliser des pratiques sexuelles rejetées par les travailleuses du sexe et les femmes mariées camerounaises.