Auteur / Autrice : | Fabrice Valentino |
Direction : | Cécile Sykes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique. Interface Physique-Biologie |
Date : | Soutenance le 27/09/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique en Île-de-France (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Physico-chimie Curie (Paris ; 1996-....) |
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Tessier |
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Sykes, Gilles Tessier, Carlos Manuel Marques, Laurent Limozin, Clément Campillo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Carlos Manuel Marques, Laurent Limozin |
Mots clés
Résumé
Le transport intracellulaire met en jeu des vésicules et nécessite ainsi des modifications de la membrane plasmique. En particulier, des nanotubes de membrane de quelques dizaines de nanomètres peuvent se former. Nous avons mis en place un système biomimétique à base de liposomes pour décrypter les mécanismes de changement de forme membranaire, en particulier sous l’action du cytosquelette d’actine. La physique des tubes de membrane est bien connue, notamment la force nécessaire au maintien de ce type de tube, qui dépend de l’élasticité de courbure du liposome et de sa tension de membrane imposée par l’aspiration d’une micropipette. En utilisant une diode quatre quadrants, nous avons atteint une résolution temporelle de l’ordre de 4 µs, et une résolution en termes de force plus précise que le pN. Ce montage permet pour la première fois d’étudier les fluctuations de tels tubes. Cette thèse ouvre la voie à l’étude des effets de la polymérisation d’actine sur ces nanotubes