Logique de la souffrance chez Nietzsche
Auteur / Autrice : | Isabelle Hanquart |
Direction : | Pierre Montebello, Arnaud François |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 28/09/2016 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe de recherche sur les rationalités philosophiques et les savoirs (Toulouse ; 1999-....) |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Wienand |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Montebello, Arnaud François, Luca Lupo, Yannick Souladié | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Wienand, Luca Lupo |
Mots clés
Résumé
Le rapport à la souffrance est un symptôme majeur du rapport à l’existence. Nietzsche met en perspective ces rapports entre la civilisation chrétienne européenne et celui de la culture grecque antique. L’invention de l’art tragique apparaît comme un moyen de sublimer les souffrances dans une extase dionysiaque, elle est à la fois la manifestation de leur volonté de puissance face aux épreuves et une thérapie.Tandis que la logique de souffrance issue du socratisme et du christianisme entraîne un profond nihilisme. Le passage d’un type de logique de souffrance à l’autre s’est opéré par le pivot socratique. La tâche du philosophe médecin est alors d’inverser ce pivot afin de préparer la transvaluation des valeurs issues de la morale chrétienne. Cela pose alors le problème de l’esthétisation de l’existence.